Quand la Commission Européenne a lancé le « Green Deal » pour l’Europe en décembre 2019 ; elle a présenté un projet ambitieux pour le contient avec l’objectif d’effectuer une transition vers un avenir économique durable. Décrit comme « le premier pas sur la lune de l’Europe » il a exposé son ambition d’être le premier continent neutre en carbone d’ici 2050.

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Quatre ans plus tard, la feuille de route définie par le « Green Deal » a apporté des changements significatifs, et aujourd’hui, l’Europe est sans aucun doute le pionnier mondial dans la transition vers une économie circulaire et à faibles émissions de carbone.

Mais à mesure que le changement climatique s’accélère et que nous nous rapprochons de plus en plus de l’échéance de 2050, une chose est claire : contrairement à l’atterrissage sur la lune, la destination finale de l’Europe est encore inconnue et si le « Green Deal » doit être un succès tout aussi historique, le défi résidera dans les détails.

Qu’est-ce que la taxonomie de l’UE ? Quel est son lien avec l’économie circulaire ?

La taxonomie de l’UE, la classification des activités durable de l’Europe, est l’endroit où aller creuser dans les détails. Elle étaye le « Green Deal » en définissant des normes pour que les activités économiques puissent être classées comme écologiquement et socialement durables, dans le but d’orienter les flux de financement vers ces activités. Faciliter la transition vers l’économie circulaire est l’un de ses objectifs principaux. Elle pourrait ainsi aider à débloquer les milliards de dollars de financement nécessaires à la démocratisation de la circularité.

Le développement récent d’une politique de taxonomie fait parler au sein des adeptes de l’économie circulaire, avec l’arrivée de nouvelles directives établissant des critères pour déterminer si certaines activités économiques apportent une « contribution conséquente à la transition vers l’économie circulaire » – une transition qui pourrait rapporter jusqu’à 1,8 milliards d’euros pour l’économie de l’UE d’ici 2030.

D’une note de bas de page à un thème clé

Ce qui a attiré mon attention, c’est la réémergence de Product-as-a-service (PaaS) en tant que thème majeur pour l’UE et levier important dans la réussite de la transition vers l’économie circulaire.

En 2020, le PaaS avait été mentionné brièvement dans le cadre des 35 actions prévues dans le Plan d’Action pour l’Economie Circulaire (un composant majeur du « Green Deal » de l’UE), mais lors de la mise à jour de la taxonomie, l’UE a indiqué prioriser le PaaS en tant que mécanisme de réalisation de l’économie circulaire, cela donnera avant tout aux organisations les critères dont elles ont besoin pour la mettre en œuvre avec succès.

Les nouvelles lignes directrices définissent les modèles de Product-as-a-service comme « fournissant aux clients un accès à des produits à travers un service qui est soit axé sur l’utilisation, où le fournisseur est propriétaire et le produit est en leasing, partagé, loué ou mis en commun ; soit axé sur le résultat, où le paiement est prédéfini et le résultat convenu est livré (c.-à-d. payé par unité de service) » (p. 67).

Elles listent ensuite un éventail de catégories de produits manufacturés qui pourraient être alignés, notamment le textile, l’électronique, le mobilier et bien plus encore (p.67). C’est un premier pas vers la reconnaissance de l’étendue des possibilités que les modèles PaaS peuvent offrir.

Cependant, la liste est loin d’être exhaustive, avec les omissions notables de la technologie médicale, des machines agricoles, des équipements de construction et des automobiles. La plupart, sinon la totalité des secteur manufacturiers sont transformés par une digitalisation croissante et rapide, ce qui signifie des produits qui deviennent obsolètes du jour au lendemain. Dégager le maximum de valeur des ressources via des modèles circulaires comme le PaaS est donc primordial. Les directives seront surement étoffées dans les futures mises à jour pour inclure les possibilités infinies que les Product-as-a-service peuvent offrir à une multitude d’industries.

Les directives énoncent également les critères que les modèles PaaS doivent respecter pour être considérés comme apportant une contribution significative à l’économie circulaire. Tout d’abord, l’activité doit « permettre au client d’accéder et d’utiliser le(s) produit(s) tout en s’assurant que l’entreprise fournissant le service, comme un fabricant, un spécialiste ou un détaillant reste le propriétaire » (p. 67).

Le rôle de l’industrie du leasing dans l’économie circulaire

C’est un appel aux armes pour l’industrie du leasing, qui a un rôle important à jouer pour aider les organisations à mettre en œuvre des systèmes qui facilitent la transition circulaire. Nous, locateurs, avons ici l’opportunité de nous appuyer sur notre expertise au sujet de la valeur résiduelle des actifs (ce qui favorise intrinsèquement la préservation des actifs et de leur valeur) afin d’offrir à nos clients une vaste gamme de services couvrant tout le cycle de vie d’un actif, des outils de gestion des actifs à l’analyse des données, au service de maintenance et à l’élimination durable en fin de vie.

Il est également intéressant de noter que les lignes directrices indiquent qu’une vie économique utile allongée grâce, par exemple, à la réparation/remise en état ou à une plus grande intensité d’utilisation (par exemple services de voitures partagées) sont deux types de conséquences positives permises par des modèles de PaaS et qui favoriseront la transition vers l’économie circulaire (p. 68). De toute évidence, les résultats de chacune de ces approches sont très différents parce qu’habituellement, plus un produit est utilisé intensément, plus sa durée de vie est courte.

Cela encourage fortement les organisations à s’éloigner des modèles de propriété traditionnels et à travailler avec des bailleurs, qui prônent l’optimisation de la durée de vie d’un actif plutôt que son utilisation au-delà de sa vie utile, pour se retrouver avec des composants de faible valeur avec peu de possibilités de réutilisation. Lorsqu’ils sont gérés correctement, les actifs peuvent fournir une valeur maximale aux organisations au cours de leur premier cycle de vie, être durablement et en toute sécurité remis à neuf et alimenter le marché de l’occasion avec des produits de haute qualité. C’est la marque de fabrique d’une économie véritablement circulaire.

Seulement trois ans après avoir été une simple note en marge dans le « Green Deal » de l’UE, le PaaS est maintenant explicitement inclus dans la taxonomie de l’UE, ce qui représente une grande avancée positive. Il reste encore beaucoup à faire pour créer un cadre favorable à une économie véritablement circulaire et donner aux investisseurs et aux entreprises les outils dont ils ont besoin pour mettre en œuvre des solutions circulaires.

La mise en place de ces paramètres permettra à l’UE d’accroître ses investissements durables, d’empêcher le greenwashing et d’aider les organisations à développer un commerce plus durable et plus sûr. Encadrons correctement ce « détail » et le ciel sera vraiment la limite.

Andrey Maramzine, Chief Sustainability Officer, BNP Paribas Leasing Solutions

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Nous finançons une large gamme d’équipements professionnels logistiques, technologiques…

 

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Nanterre, le 20 decembre 2021

BNP Paribas Leasing Solutions, leader européen du financement d’équipements professionnels, annonce avoir réalisé avec succès sa première opération de titrisation au nom de sa société affiliée BNP Paribas Lease Group SA.

La transaction de 500 millions d’euros est la première titrisation publique jamais réalisée sur des contrats de location d’équipements professionnels en Europe avec un placement de toutes les tranches pour les investisseurs.

Nous sommes très satisfaits de la réception que cette transaction a connue sur le marché et de la confiance que les investisseurs nous ont manifestée. Le succès de cette première transaction permettra à BNP Paribas Leasing Solutions d’étendre son offre de services dédiée à ses clients, composés principalement de PME ancrées dans l’économie réelle. » a déclaré Isabelle Loc, Administratrice Directrice Générale de BNP Paribas Leasing Solutions.

Détails de la transaction

  • Les titres, adossés à plus de 75.000 contrats de financement d’équipements avec des PME et des entreprises françaises, répondent aux exigences de titrisation simple, transparente et standardisée (STS – Simple, Transparent and Standardized Securitisations), ainsi qu’à celles du règlement sur les exigences de fonds propres (CRR – Capital Requirements Regulation).
  • L’opération, qui a attiré une forte demande de la part des investisseurs et a été sursouscrite sur l’ensemble de la structure, le pricing a eu lieu le 28 octobre 2021 et le closing s’est déroulé le 22 novembre 2021.
  • BNP Paribas a agi en tant qu’arrangeur unique et unique chef de file.
  • BNP Paribas et BNP Paribas Lease Group ont été conseillés par Hogan Lovells.

À propos de BNP Paribas Leasing Solutions

Leader européen du financement d’équipements professionnels, BNP Paribas Leasing Solutions accompagne le développement de ses clients et partenaires industriels en leur proposant des solutions de location et de financement avec services.

Au cœur de l’économie de l’usage, nous apportons aux entreprises la flexibilité dont elles ont besoin pour rester compétitives et se développer de manière durable.

L’expertise de nos 3 700 collaborateurs accompagne la croissance de nos clients et partenaires, notamment en mettant à leur disposition des parcours utilisateurs de plus en plus digitalisés.

En 2020, nous avons financé 310 000 projets pour un volume total de 12,8 milliards d’euros dans 20 pays, en Europe mais aussi en Asie, aux États-Unis et au Canada.

Plus d’informations sur leasingsolutions.bnpparibas.com

Suivez-nous sur Twitter, Linkedin et YouTube

Contacts presse

Pierre-Henri de la MARANDAIS –+33 (0)1 41 97 18 54 – pierre-henri.delamarandais@bnpparibas.com 

Jérôme GOAER – +33 (0)6 61 61 79 34 – j.goaer@verbatee.com

Aline BESSELIEVRE – +33 (0)6 61 85 10 05 – a.besselievre@verbatee.com

Nanterre, le 6 decembre 2021

Komatsu, l’un des principaux constructeurs mondiaux d’utilitaires et d’équipements agricoles, forestiers et d’engins de génie civil, et BNP Paribas Leasing Solutions, leader européen du financement d’équipements professionnels, ont décidé d’étendre leur accord de coopération à la région nordique.

L’accord a d’abord été mis en place en 2018 en France, en Allemagne, en Italie, puis en Belgique et aux Pays-Bas. Dans le cadre de cette extension, il est également effectif en Suède depuis la mi-octobre et sera étendu à la Norvège et au Danemark dans les années à venir. Il permettra au Groupe Komatsu de soutenir la croissance et le développement de ses clients dans cette région à fort potentiel grâce à des solutions de financement pour leurs besoins en équipement.

Arnault Leglaye, CEO de BNP Paribas Leasing Solutions dans les pays nordiques, a déclaré : « Je suis très heureux de voir Komatsu Finance et BNP Paribas Leasing Solutions s’unir pour offrir des solutions financières innovantes et compétitives aux clients de Komatsu. Le fait que ce partenariat de long terme s’étende maintenant aux Nordics n’est que la preuve de notre étroite collaboration. Nous avons confiance dans le  potentiel de ce marché et dans nos synergies pour en faire un succès.»

C’est un investissement sur le long terme avec l’objectif d’offrir aux clients de Komatsu basés dans cette région des conditions d’investissement durables et favorables. BNP Paribas Leasing Solutions est le partenaire idéal pour nous alors que nous étendons nos activités dans les pays nordiques. », a commenté Johan Appelros, Directeur des ventes de Komatsu Finance dans la région nordique.

À propos de BNP Paribas Leasing Solutions

Leader européen du financement d’équipements professionnels, BNP Paribas Leasing Solutions accompagne le développement de ses clients et partenaires industriels en leur proposant des solutions de location et de financement avec services.

Au cœur de l’économie de l’usage, nous apportons aux entreprises la flexibilité dont elles ont besoin pour rester compétitives et se développer de manière durable.

L’expertise de nos 3 700 collaborateurs accompagne la croissance de nos clients et partenaires, notamment en mettant à leur disposition des parcours utilisateurs de plus en plus digitalisés.

En 2020, nous avons financé 310 000 projets pour un volume total de 12,8 milliards d’euros dans 20 pays, en Europe mais aussi en Asie, aux États-Unis et au Canada.

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Pierre-Henri de la MARANDAIS –+33 (0)1 41 97 18 54 – pierre-henri.delamarandais@bnpparibas.com 

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Depuis 70 ans, nous accompagnons la croissance des entreprises en leur permettant d’accéder facilement aux équipements dont elles ont besoin pour développer leur activité. Grâce aux liens étroits noués avec les principaux constructeurs et éditeurs d’équipements professionnels, nous avons acquis une expertise sur les plus grands marchés et sommes en mesure d’anticiper les tendances.
Nous développons régulièrement la gamme d’équipements financés, en intégrant notamment de plus en plus de matériels de pointe et/ou durables. Nous adaptons également notre offre de solutions financières et de services pour répondre aux attentes de nos clients.

Des marchés « historiques » que nous accompagnons toujours

Au cœur de l’économie réelle, nous accompagnons les entreprises en finançant les équipements essentiels à leur croissance. Des équipements qui évoluent sans cesse et/ou qui ont fait leur apparition au fil des années.

En effet, dans les années 50, alors que l’heure était à la reconstruction de l’économie française, notre activité s’est naturellement portée sur le financement d’équipements – novateurs à l’époque ! – dédiés à la construction, l’agriculture, la manutention et le transport : tracteurs, moissonneuses-batteuses, grues, camions, chariots élévateurs, pelleteuses et bien plus encore.

Puis, avec l’arrivée des nouvelles technologies, les entreprises ont eu besoin de financer de nouveaux types d’équipement. Notamment des ordinateurs, téléphones portables, photocopieurs ou encore des infrastructures télécom. Encore une fois, nous avons accompagné ce changement majeur !  

Nous finançons encore aujourd’hui ces grands marchés d’équipements logistiques et technologiques que nous connaissons bien, ayant tissé des liens forts avec les principaux constructeurs et éditeurs correspondants.

Une gamme qui s’étoffe encore aujourd’hui pour contribuer au développement durable

Nous capitalisons sur notre expertise des marchés « historiques » pour explorer de nouveaux secteurs. Et notamment ceux qui favorisent un futur plus durable.

Nous nous attachons en effet à financer de plus en plus d’équipements et d’entreprises qui contribuent aux Objectifs de Développement Durable tels que définis par l’ONU.

Déjà, nos équipements historiques participent à nourrir les populations et à construire de nouvelles infrastructures plus durables.

Mais nous souhaitions aller beaucoup plus loin et engager une démarche proactive pour accompagner le plus possible les investissements « positifs » de nos clients.

Nous intégrons donc à notre gamme de plus en plus d’équipements qui favorisent la transition énergétique en étant moins polluants, moins énergivores ou basés sur des sources d’énergies renouvelables. Par exemple, nous finançons des systèmes d’éclairage LED, des panneaux photovoltaïques ou encore des systèmes de cogénération. Ces derniers permettent une production d’énergie plus efficace et plus respectueuse de l’environnement en valorisant des énergies habituellement rejetées. Pour promouvoir une mobilité plus « verte » nous proposons également des solutions pour les bus et véhicules hybrides et électriques et leurs bornes de recharges ou encore des camions roulant au GNV (Gaz Naturel pour Véhicule) et BioGNV.

Au-delà de la transition énergétique, nous favorisons également l’économie circulaire en travaillant main dans la main avec nos clients et partenaires. Par exemple, nous finançons l’équipement médical qui contribue à la bonne santé et au bien-être des personnes de tous âges et, dans le cadre de nos partenariats avec des experts de l’industrie, nous récupérons ces actifs à la fin du contrat pour qu’ils soient reconditionnés. Nous finançons également des équipements pour la gestion et le recyclage des déchets, assurant un traitement propre de l’équipement quand il ne peut plus être utilisé.

Des solutions qui favorisent l’économie circulaire

Mieux valoriser les produits et les matières premières est un enjeu de taille pour tous : consommateurs, entreprises, états… Il s’agit là de limiter les déchets et préserver autant que possible les ressources naturelles de la planète.

Chez BNP Paribas Leasing Solutions, nous cherchons à rompre avec l’économie dite linéaire qui consiste à extraire, produire, utiliser et jeter. Depuis des années déjà, nous misons ainsi sur l’économie circulaire, en nourrissant l’ambition de donner une seconde vie voire une troisième vie aux équipements professionnels, dans tous les secteurs d’activité où cela est possible. « Je finance, je récupère, je reconfigure et je revends ou reloue », voilà notre philosophie. Une philosophie qui répond aux besoins spécifiques de l’ensemble de nos clients qui cherchent à limiter leur impact sur l’environnement. C’est précisément ce que permettent les solutions proposées par nos filiales BNP Paribas 3 Step IT et BNP Paribas Rental Solutions Trucks qui prennent en compte le cycle de vie des équipements. Ainsi, BNP Paribas 3 Step IT reconditionne 97% des équipements technologiques en fin de contrat : cela permet de réduire l’impact carbone lié à la production et au transport de l’équipement de 36%. BNP Paribas Rental Trucks assure la maintenance des véhicules qu’il gère et veille à leur revente en fin de contrat.

L’économie de l’usage au cœur

Ce modèle d’économie circulaire est une réponse aux nouveaux modes de consommation qui consistent à payer pour l’usage d’un bien et non plus pour sa possession. En louant leurs équipements auprès d’entreprises spécialisées, les entreprises peuvent ainsi en externaliser la gestion, notamment en fin de contrat. En tant que propriétaire de l’équipement loué, nous récupérons les équipements et nous nous chargeons de leur 2ème vie, et si besoin de leur recyclage dans le respect des normes environnementales en vigueur lorsqu’ils ne peuvent plus être utilisés.

Mais si l’usage d’un bien tend à s’imposer sur sa propriété, il reste encore du chemin à parcourir pour atteindre une vraie économie d’usage. Un modèle dans lequel l’usager ne paierait que pour l’usage réel de son équipement, à l’instar des véhicules industriels dont les loyers sont calculés notamment selon le nombre de kilomètres. Ou même encore des premiers photocopieurs qui proposaient déjà un paiement « à la copie ».  

Encore une fois, ce modèle est vertueux puisque l’objectif consiste à faire durer les équipements le plus longtemps possible et à maximiser leur usage. Cependant, même si l’IoT (Internet of Things = Internet des Objets) contribue déjà à la naissance de ces nouveaux services en permettant le suivi précis de l’utilisation de chaque machine, le chemin est encore long. Mais il promet de belles opportunités pour les entreprises !  Et nous sommes prêts à les accompagner sur cette voie du « pay per use », tout comme nous les accompagnons déjà sur le chemin du développement durable et de l’économie circulaire.

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La crise sanitaire et économique qui a frappé l’année 2020 a été soudaine et complètement inattendue. Bien des entreprises se sont retrouvées dans une situation difficile, ce qui a imposé un accompagnement spécifique.

Des clients aux profils très divers

Nos clients n’ont pas tous vécu la crise de la même manière : le secteur agricole et les commerces alimentaires, par exemple, ont fait preuve de résistance. Nourrir les populations étant la mission première de ces professionnels en temps normal comme en période de confinement, leur activité, essentielle, a pu se poursuivre en étant moins affectée. Dans le même temps, le secteur des équipements technologiques a aussi conservé une bonne activité pendant toute la durée du confinement. Cela s’explique par le fait que la normalisation du télétravail a poussé les entreprises à investir dans des processus de digitalisation pour permettre à chacun de continuer à travailler à distance.

À l’inverse, d’autres secteurs économiques ont connu un profond ralentissement de leur activité à cause des mesures de confinement. C’est notamment le cas des secteurs du transport (sauf alimentaire) et de la construction, qui ont connu une baisse d’environ 50% en avril. De même les commerces non alimentaires et la plupart des industries (textiles, automobiles…) ont beaucoup souffert.

Pour soutenir ces entreprises, en pleine période d’inquiétudes et d’incertitude, nous avons mis en place des mesures spécifiques.

Des mesures adaptées aux besoins de chaque client

Grâce à la digitalisation de nos processus amorcée il y a déjà plusieurs années et à l’introduction de nouveaux outils digitaux de collaboration comme des outils de vidéoconférence, nos équipes ont pu conserver un lien fort avec l’ensemble de nos clients, et ce malgré la distance. Elles ont pu continuer à répondre à leurs demandes, qu’il s’agisse de financer un nouveau projet ou bien de gérer les contrats existants.

En effet, pour apporter un soutien concret et préserver la trésorerie de nos clients, nous avons accordé plus de 160 000 demandes de reports de loyers de 3 à 6 mois dans tous nos pays, dont un tiers concerne les clients des réseaux bancaires BNP Paribas et dont près de 70 000 en France.

Afin de répondre à ces demandes de la manière la plus rapide et efficace possible, nous avons mis en place 15 robots capables de traiter un grand nombre de requêtes de façon automatisée.

Et pour nos clients souhaitant financer de nouveaux équipements, notre solution européenne de e-signature leur a permis de signer leurs contrats à distance, de manière sécurisée.

Accompagner la reprise

Depuis le début de la phase de déconfinement, la reprise de l’activité est progressivement amorcée dans la plupart des secteurs d’activité. Même si celle-ci connaît un rythme différent dans chacun des pays où nous sommes présents et pour chacun de nos clients, l’heure est aujourd’hui à la relance.

Rien n’est encore joué et les entreprises vont devoir « rattraper » les mois perdus du confinement. Mais nous nous organisons déjà en conséquence pour accompagner leurs futurs projets !

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Si vous souhaitez en savoir plus sur notre activité et sur nos solutions de financement, contactez-nous.

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Par Charlotte Dennery, CEO de BNP Paribas Leasing Solutions

Evolution des marchés dans nos différents pays

« Bien audacieux celui qui dit pouvoir prédire l’état de notre économie après la crise. La reprise se fera-elle en V ? en U ? en W ? Y aura-t-il une deuxième vague de COVID qui anéantira les efforts des entreprises pour remettre à flots leurs activités après le premier choc ? Les questions sont nombreuses et les réponses encore des suppositions.

Cependant, en tant qu’entreprise internationale au service d’autres entreprises, nous pouvons toutefois regarder certains indicateurs.

En Chine, où nous sommes présents via un partenariat avec Jiangsu Financial Leasing, notre activité est quasiment revenue à la normale depuis la mi-avril. Elle atteint environ 80% du niveau de l’année dernière, certains secteurs restant sinistrés comme celui du cinéma.

Dans nos autres pays, on constate que ceux les plus sévèrement impactés par une baisse de l’activité correspondent à ceux qui ont été le plus durement touchés par la crise sanitaire : l’Italie, la France et le UK. Mais nous ne pouvons tirer aucune généralité. Par exemple, l’Espagne affiche une légère progression en avril malgré une situation sanitaire également très difficile. Les Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne ont également réussi à maintenir leur activité au mois d’avril dernier par rapport à la même période l’année dernière.

Du côté des marchés, nous avons pu constater que le secteur agricole a plutôt bien résisté : nourrir les populations est la mission première de nos agriculteurs même en période de confinement ! A contrario, le transport et la construction ont été largement touchés et nous avons enregistré une baisse d’environ 50% en avril. L’un des secteurs qui a le mieux résisté est celui de l’IT, les entreprises ayant dû investir pour mettre en place le télé travail à grande échelle et la digitalisation étant plus que jamais au cœur de leurs stratégies. C’est d’ailleurs ce secteur des équipements technologiques qui semble le mieux repartir d’après nos chiffres de mai. La courbe de reprise des marchés se profile ainsi plutôt en V mais nous restons encore prudents à ce stade.

Soutien aux entreprises

Malgré une « lueur » au bout de ce tunnel de plus de 2 mois, n’oublions pas que les fermetures de commerces, d’usines, de cabinets de professions libérales… ont eu des conséquences dramatiques sur la situation financière des entreprises en Europe. Ainsi, afin de les aider à perdurer, nous nous sommes organisés pour répondre à leurs demandes de rééchelonnement de contrats. Nous avons ainsi accordé plus de 144 000 demandes de reports de loyers de 3 à 6 mois dans tous nos pays, dont 1 tiers pour les clients des réseaux bancaires BNP Paribas. Les demandes les plus fortes ayant émané de la France (environ 60 000) et de l’Italie (environ 40 000).

Pour faire face à cet afflux de demandes, nous avons mis en place des process automatisés dans la plupart des pays. Notre département dédié à la RPA (Robotics Process Automation) déjà en place avant la crise, nous a permis de déployer ces nouveaux robots en l’espace de 15 jours. Nous sommes donc confiants dans notre capacité à soutenir les entreprises, notamment grâce aux facultés d’adaptation de nos collaborateurs.

La crise, et après ?

En effet, même si cette crise nous met face à de nombreux challenges, elle nous aura aussi incité à mettre en place de nouveaux modes de travail et de management, de nouvelles procédures plus efficaces, de nouveaux outils digitaux… Et nous souhaitons capitaliser sur ces avancées stimulées par la crise. Par exemple, les capacités de réseaux atteintes pour permettre à tous nos collaborateurs de travailler à distance seront maintenues.
Nous avons aussi constaté que, même si les déplacements sont essentiels pour maintenir le lien fort qui nous lie à nos partenaires et clients, nous pouvons certainement les réduire et ainsi limiter encore davantage notre empreinte environnementale.
Contribuer à un futur plus durable et mieux partagé constitue aujourd’hui et plus que jamais un engagement fort et, alors que nous semblons doucement sortir de la crise, nous avons pour ambition de financer encore plus d’équipements et d’entreprises contribuant à la transition énergétique et à développer nos solutions basées sur l’économie circulaire
Cette crise ne doit pas être un frein au développement durable mais plutôt un accélérateur. En tous cas, c’est ainsi que nous le voyons chez BNP Paribas Leasing Solutions ! »

Publié par

CEO de BNP Paribas Leasing Solutions, cette ancienne haut-fonctionnaire de Bercy a insufflé un vent de modernité dans la branche dédiée au leasing du groupe bancaire français. Meneuse d’équipes hors pair et passionnée d’art, Charlotte Dennery ne transige pas avec les enjeux liés à la parité.

 

Maurice Midena

Sur le mur derrière le bureau de Charlotte Dennery, s’étend une acrylique sur toile de Paul Kallos. « Sacre du printemps », mesurant 1m95 de hauteur et 2m60 de longueur, est une succession de grandes bandes rectangulaires, faites de nuances de bleus et de verts, avec ici et là des tâches jaunes ou oranges. Cette œuvre du peintre contemporain franco-hongrois décédé en 2001 vient de la collection privée de BNP Paribas. L’art n’est pas une mince affaire pour Charlotte Dennery, qui est, à ses heures perdues si on ose dire, administratrice de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais (RMN-GP).

Cette femme de 53 ans, sait passer du tout au tout : en l’occurrence du monde feutré et volontiers délicat de l’art à celui plus prosaïque du crédit-bail. Depuis trois ans et demi, elle dirige la branche « Leasing Solutions » du groupe BNP Paribas. Le leasing est une appellation générique qui correspond à deux modes de financement différents utilisés au quotidien par les entreprises : la location et le crédit-bail. Ces solutions leur permettent d’utiliser un équipement moyennant le paiement d’un loyer périodique. Elles rentrent ainsi de plein pied dans l’économie de l’usage.

« Le leasing est au cœur de l’économie réelle », assure Charlotte Dennery. Grâce à cette méthode, les entreprises de toute taille et de tous secteurs peuvent acquérir du matériel en tout genre : tracteur, charriot élévateur, mais également  flotte de smartphones ou  fauteuils pour les dentistes. Au sein de BNP Paribas, le leasing fait travailler 3 400 employés dans 18 pays, et représente 32,1 milliards d’euros d’encours sous gestion. Depuis l’arrivée de Charlotte Dennery, la filiale de la banque de la rue d’Antin est passée de 10,1 à 13,5 milliards d’euros de nouveaux contrats de leasing par an.

Ce bond en avant, Charlotte Dennery l’a instigué en insufflant une grande bouffée de modernité à une branche qui semblait peu innovante . Le premier enjeu a été celui de la digitalisation de l’activité. La transition numérique a d’abord concerné l’automatisation des process et notamment des parcours clients et distributeurs (le crédit-bail est distribué par les constructeurs qui vendent les équipements). De la simulation des échéances de paiement à la signature finale du contrat, en passant par la vérification de la solvabilité du client, tout se fait désormais en ligne. « Nous signons 3,5 contrats par minute. Pour passer à un tel niveau d’industrialisation, il a été indispensable de digitaliser nos services », explique Mme Dennery. Avec de tels process, le délai de réponse pour une entreprise voulant souscrire un contrat de financement  est passé de plusieurs jours à quelques heures.

Digitaliser et déménager

Mais la digitalisation ne s’est pas limitée à mieux servir ceux qui bénéficient des services de leasing. Elle a aussi concerné ceux qui les mettent en place. Dirigeante d’envergure, à l’affût des nouvelles formes de management, Charlotte Dennery a mis en place du « reverse mentoring » afin que ses plus jeunes recrues forment leurs ainés aux nouvelles pratiques liées au numériques et à l’utilisation des réseaux sociaux. « C’est un jeune collaborateur du pôle financier de 25 ans qui m’a appris comment optimiser les possibilités offertes par mon smartphone. »

Outre le numérique, un des grands bouleversements menés par la CEO est le changement de locaux : depuis mars 2017, fini le vieux bâtiment de Puteaux où « plus on avait de galons, plus on avait de fenêtres à son bureau ». Bonjour Nanterre et des locaux flambants neufs organisés en flex-office, où personne ou presque n’a de bureau attitré. Le télétravail, en général de deux jours par semaine, a été systématisé. « Toutes ces mesures fonctionnent très bien, assure-t-elle. Il y a plus d’échanges. Cela a vraiment changé l’atmosphère au sein des équipes. »

Les équipes de BNP Paribas justement, c’est peu de dire que Charlotte Dennery les connait bien. Elle est dans la maison depuis 2001. Elle y est entrée à la stratégie du groupe, avant de s’occuper de la direction financière de la branche assurance, puis de devenir de 2010 à 2015 COO – Chief Operating Officer – de BNP Paribas Investment Partners, la branche d’activité spécialisée en asset management du groupe.

Charlotte Dennery n’est pas vraiment ce qu’on peut appeler une figure de l’ascension sociale. Elle a plutôt marché sur les traces de ses parents. Fille de diplomate, la CEO est née à Tokyo. Elle a également vécu à Moscou et à Brazzaville. Troisième enfant d’une fratrie aux parcours très variés, elle compte un frère chef de service en anesthésie-réanimation à l’hôpital Georges Pompidou, un autre haut fonctionnaire et une sœur responsable d’une fondation artistique.

De l’X à Bercy, en passant par l’Insee

Excellente élève et brillante étudiante, Charlotte Dennery intègre la classe préparatoire du lycée Henri IV, après un bac passé au lycée Louis-le-Grand. Elle effectue son année de « cinq-demi » à Saint-Louis. « J’ai fait tous les lycées du quartier latin », s’amuse-t-elle. Elle intègre l’Ecole polytechnique en 1985. Diplômée trois ans plus tard, elle complète son cursus par un master à l’ENSAE, une grande école spécialisée en statistiques. Elle rentre dans la foulée  à l’INSEE où elle devient responsable de l’analyse des comptes trimestriels de la nation. Elle œuvre ensuite pendant six ans à la direction du Budget

Mais si elle a pu bénéficier dès sa jeunesse de conditions propices à l’excellence, Charlotte Dennery s’est vite rendue compte que ce n’était pas le cas pour tout le monde. Notamment que le gap entre hommes et femmes étaient plus important que ce qu’elle imaginait : « Lorsque je travaillais à Bercy, les femmes commençaient à avoir de plus en plus de postes à responsabilité. Quand j’ai intégré BNP Paribas, j’ai vu qu’elles étaient rares. Surtout dans le Comex », explique-t-elle.

Pour rééquilibrer tout ça, Charlotte Dennery a mis en place diverses mesures. Du classique, avec du mentoring et du coaching. Des initiatives plus franches : « Je veille chaque année à ce que les augmentations de salaire des femmes soient les mêmes que celles des hommes, assure-t-elle. Voire parfois un peu plus élevées pour les femmes, car on sait quil y a des décalages qui ont eu lieu notamment au moment de leurs congés maternité. Donc on fait des rattrapages. » Même chose pour les promotions, tous les sexes sont logés à la même enseigne.

Charlotte Dennery peut être un modèle à suivre  pour beaucoup de femmes, surtout dans un secteur aussi masculin que la banque. Et elle parait encline à multiplier les sources d’inspiration autour d’elle. Que ce soit des parcours professionnels ou des œuvres d’art.

Article paru dans L’Opinion, le 19 décembre 2017.
Journaliste : Cyrille Lachèvre. @CyrilleLachevre

Charlotte Dennery, CEO BNP Paribas Leasing Solutions

 

Charlotte Dennery
(BNP Paribas Leasing Solutions) :

« Entreprises et particuliers veulent utiliser un actif uniquement
quand elles en ont besoin. Tous les marchés sont concernés »

 

 

Après avoir commencé sa carrière à la direction du budget, où elle était en charge notamment des comptes de la Sécurité sociale, Charlotte Dennery a rejoint le secteur privé en 2001 et dirige depuis deux ans la filiale de BNP Paribas, dédiée aux leasing solutions. Ce qui la pousse à vouloir étendre les services de leasing à la sphère publique, offrant une solution adaptée à la baisse des dépenses publiques.

  • Comment définir la nature et l’intérêt du leasing ?
    Ce qui caractérise le leasing, c’est sa grande diversité, répondant à toutes les  problématiques de financement que se pose aujourd’hui une entreprise. Le leasing est accessible de trois manières. La plus fréquente est le « vendor leasing ». Cela consiste à travailler endirect avecun industriel pour proposer des solutions de financement à ses clients afin de l’aider à finaliser la vente. L’exemple type est celui des machines agricoles qui représentent des investissements très lourds pour les exploitations de taille modeste. Nous intervenons comme acteur tiers de la  transaction en nous portant acquéreur de cette machine que nous louons ensuite au client final. Nous lui proposons, par ailleurs, plusieurs services comme la  maintenance ou l’assurance. Le deuxième canal, le «leasing direct » consiste à travailler directement avec le client final en lui proposant des solutions de location et de gestion de son parc d’équipements. Il peut s’agir de flottes de véhicules  commerciaux et industriels mais aussi de parcs informatiques et télécoms ainsi que de logiciels. Nous intervenons tout au long du cycle de vie du matériel : le choix de l’équipement, samaintenance et jusqqu’àj son recyclage. Enfin, c’est propre à notre groupe, nous intervenons auprès des réseaux bancaires BNP Paribas, en France et en Europe, lorsque leurs clients – souvent des PME – leur demandent de mettre en place des solutions de leasing pour financer leurs équipements professionnels ou leurs actifs immobiliers. C’est le leasing en «servicing » : nous assurons tout le traitement des opérations mais le réseau bancaire reste propriétaire de l’équipement financé.
  • Quelle est la croissance du marché ?
    Elle est extrêmement favorable en Europe, avecune progression de 8 %à 10 %par an. C’est sur l’activité vendor que la croissance est la plus forte. Le leasing bancaire progresse également. Dans un contexte de taux d’intérêt très bas, les conseillers BNP Paribas ont intérêt à proposer ce type de financements aux entreprises et surtout aux PME car ils offrent des marges un peu plus élevées que le crédit bancaire classique encontrepartie d’un service additionnel.
    Notre coeur de cible, ce sont les PME en croissance qui préfèrent cette solution à une augmentation de capital ou de leur endettement. Le leasing est très utile pour financer une croissance rapide sans déstabiliser un bilan. C’est pourquoi nous avons lancé mi-décembre une application numérique « switch on » qui permet aux entreprises de calculer combien d’économies elles pourraient réaliser en passant par un service de leasing plutôt qu’en achetant le bien en propre. Ce marché se développe aussi à l’international. La Chine connaît en particulier une croissance spectaculaire : la question de la dette bancaire et immobilière préoccupe les autorités qui voient donc d’un très bon oeil des entreprises comme lesnôtres venir financer une partie de leur économie réelle en détenant en gage les équipements.
  • Quels sont les équipements les plus adaptés au leasing ?
    Le leasing est particulièrement adapté aux biens d’équipement coûteux, comme le matériel agricole mais également aux équipements destinés à la construction et à la manutention (en forte croissance dans les entrepôts logistiques) ainsi qu’aux véhicules industriels. On observe aussi un fort développement du marché de l’IT et du software. Il est très intéressant pour les entreprises de louer des logiciels plutôt que de les acheter, en raison de leur obsolescence très rapide. C’est làque le leasing prend tout son intérêt. On pourrait imaginer, à première vue que des producteurs de logiciels louent directement leurs produits à leurs clients mais ils n’ont pas l’assise financière suffisante pour le faire. Nous intervenons donc comme partenaires de ces  éditeurs pour accompagner le développement de leurs ventes auprès de leurs clients. Chez BNP Leasing Solutions nous aurons cette année 11,7milliards d’euros de mises en loyer et gérons un encours d’actifs de près de30 milliards d’euros.
  • Au fond, vous bénéficiez pleinement du développement de l’économie de l’usage…
    Exactement. Aujourd’hui, les entreprises, tout comme les particuliers, veulent utiliser un actif uniquement quand elles en ont besoin. Tous les marchés sont concernés. On pense au marché automobile – particuliers ou flotte d’entreprises – mais cela concerne plus généralement tous les usages de consommation courante. Aux Etats-Unis, qui sont très en avance sur ce thème, certains ménages s’équipent de frigidaire, de machine à laver, voire de canapé en leasing. Pourquoi ? Parce qu’ils anticipent leur future mobilité et ne veulent pas forcément dépendre de contingences matérielles. Cela rejoint aussi une tendance au renforcement de l’économie circulaire où le besoin d’équipements recyclables croît rapidement. C’est là où le leasing intervient, avec sa capacité à offrir une maintenance permettant de remplacer certaines pièces usagées à partir d’autres pièces usagées ayant été recyclées. Ce sera un axe majeur de croissance des prochaines années. Le leasing permet également de répondre efficacement aux enjeux de la transition énergétique pour nos clients. Nous sommes ainsi pionniers dans la location de véhicules industriels au GNV (gaz naturel pour véhicules), Aussi fonctionnels, polyvalents et performants que les véhicules au gasoil, le GNV contribue à la diminution de l’empreinte carbone du parc d’une société. Autre enjeu encore méconnu, l’éclairage. Les luminaires LED intelligents, d’une durée de vie plus longue, présentent de nombreux avantages : une forte réduction de la consommation électrique, l’amélioration du confort visuel et donc des conditions de travail. Le financement locatif est un levier particulièrement adapté. Il permet à l’organisme qui souhaite rénover son parc de disposer rapidement de ses nouveaux équipements, installés dans les règles de l’art.
  • Mais vous intervenez aussi désormais auprès de la sphère publique.
    Oui, d’abord pour l’Education nationale. En effet, à la rentrée 2017 nous avons lancé le pack Education pour accompagner les établissements scolaires n’ayant pas les moyens de remplir les objectifs fixés par le Plan numérique pour l’éducation de 2015. Nous leur louons des équipements (tablettes, tableaux intéractifs, smartphones) neufs et renouvelés régulièrement ainsi que des logiciels et des services sur mesures. Les établissements bénéficient également de la maintenance de ces équipements. L’avantage est que le prix est très attractif car il tient compte de la valeur résiduelle des équipements au terme de la location. Si, pour l’instant, nous sommes soutenus par les établissements catholiques privés, cela pourrait se répandre aux établissements publics et autres acteurs du privé.
  • Que peut-on faire d’autre dans la sphère publique ?
    Il y a beaucoup de choses à faire dans le domaine de la Sécurité sociale, plus particulièrement dans le médical. Nous pourrions très bien aider les hôpitaux à acheter en leasing des tables d’opération ou du matériel d’imagerie, ce qui leur coûterait moins cher et leur garantirait d’avoir un matériel très performant. Nous travaillons également à l’élaboration d’une offre de leasing de matériel de surveillance pour les personnes âgées.Celle-ci permettrait de recueillir régulièrement des données sur leur santé et de prévenir ainsi les éventuels accidents. Cette prévention devrait réduire le coût de l’hospitalisation pour la Sécurité sociale.
    Autre piste, le parc immobilier de l’Etat. Celui-ci est considérable mais l’Etat n’a pas toujours les moyens de l’entretenir correctement. Là encore, le leasing offre des avantages considérables, via le système du «lease back » où l’administration vendrait son bien mais continuerait àl’occuper en devenant locataire, l’entretien étant à la charge du propriétaire. Quelques expériences ont été tentées dans le passé : nous avons ainsi en portefeuille des gendarmeries françaises ! Ce serait une piste intéressante à creuser.
  • Cette économie de l’usage a-t-elle des beaux jours devant elle ?
    Les possibilités semblent presque infinies. Nous allons par exemple lancer début 2018 une place de marché du leasing. Elle permettra à nos clients de prêter à d’autres clients leurs actifs au cours des périodes, courtes ou longues, durant lesquelles ils n’en auront pas besoin. Ceciconcernera des équipements agricoles et de travaux publics. C’est un nouveau concept de pur service, qui pousse jusqu’au bout la philosophie d’économie de l’usage.

Interview Cyrille Lachèvre
@CyrilleLachevre